Mon parcours professionnel m’a amené à travaillé avec des entreprises, des collectivités et des associations pour les accompagner dans une transformation profonde où les activités humaines s’intègrent dans les limites planétaires.
Au sein de Quantis, en tant qu’expert de la quantification environnementale, j’ai accompagné des entreprises de tous secteurs en menant des études sur des produits variés (des panneaux solaires, aux revêtements routiers, en passant par des fromages, ou des shampoings) pour quantifier les impacts environnementaux (émissions de GES, consommation de ressources, impacts sur les écosystèmes, etc.) sur l’ensemble de leur cycle de vie (de l’extraction des matière première à la mise au rebut), permettant de comprendre à quelle étape se trouve l’essentiel des impacts et de comparer différentes options. J’ai par exemple piloté l’élaboration du référentiel méthodologique français pour l’évaluation des produits laitiers de celui du café, ou comparé pour le compte de l’ADEME différentes options pour la mobilité hydrogène.
J’ai rejoint l’équipe de l’Institut négaWatt pour accompagner les organismes s’engageant dans une démarche ambitieuse de transition énergétique en s’appuyant sur la vision prospective systémique du scénario négaWatt. J’ai coordonné des expertises variées (énergétique du bâtiment, transport, production d’ENR, etc.) pour accompagner plus d’une douzaine de collectivités dans l’élaboration de leur Plan Climat Air Energie Territorial (PCAET). J’ai contribué à la conception de Destination TEPos un outil didactique d’appropriation et de définition stratégique des enjeux énergétiques territoriaux. J’ai formé prés d’une centaine de consultants et agents territoriaux à l’utilisation de cet outil. J’ai pris en charge la coordination stratégique de l’Institut négaWatt rassemblant 12 salariés pour une activité de plus d’1,8 Millions d’euros tout en pilotant des projets opérationnels.
Fort de mes expériences de terrain dans l’élaboration des PCAET, je constate que notre démocratie malade ne nous permet pas de faire face aux formidables défis de notre époque. J’ai donc décidé de créer MOKA pour continuer à accompagner les acteurs tout en renforcer la démocratie dans les processus de gouvernance territoriaux et faire face à l’urgence écologique et sociale.
Pour développer mon activité j’ai choisi une structure cohérente avec mes valeurs : la coopérative d’activité Solstice